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Une installation immersive pour

reconnecter les espaces et les individus

Interconnexions urbaines s’enracine dans le besoin critique de réaménager l’environnement urbain qui nous entoure.

À travers une expérience interactive, Interconnexions urbaines conteste la structure et les motivations actuelles de la ville face aux différents enjeux sociaux et environnementaux et communique une alternative qui nous aiderait à repenser nos milieux urbains de façon durable et saine.

L’objectif est d’offrir un moyen d’ouverture vers une meilleure vie urbaine et de communiquer efficacement, les concepts de restructuration des communautés, de création de connexions entre êtres humains et les bénéfices que cette vie en communauté pourrait apporter au monde en général.

1468 Boul. Saint-Laurent

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Un environnement familier

comme prémisse

Après avoir passé plus de trois ans dans le Quartier latin de Montréal, autour de l’École de design de l’UQAM, l’idée que cet espace était le cadre idéal pour porter le message de mon projet grandissait.

Avec la présence des stations de métro Berri-UQAM et Saint Laurent et de la Gare d’autocars de Montréal, cet espace constitue un point névralgique des échanges et des mobilités montréalaises.

Mais ce quartier ne se limite pas aux déplacements. Il est aussi un carrefour de partage, de connaissances et de cultures important dans l’écosystème québécois, accueillant l’Université du Québec à Montréal, la Bibliothèque et Archives nationale du Québec ainsi que la Cinémathèque québécoise.

Ainsi, cette diversité d’usages s’applique aussi au tissu social, avec la présence de logements sociaux qui reflètent les multiples réalités humaines de Montréal.

Entre initiatives communautaires, espaces verts partagés, infrastructures culturelles et réseaux de transport, ce territoire réunit divers éléments permettant de repenser collectivement notre rapport à la ville.

École de design de l'UQAM

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(Re) donner vie à la ville

par l’interaction

Interconnexions urbaines place l’interaction au centre de son expérience. Le principe est simple : plus les spectateurs se rassemblent devant l’installation, plus la ville évolue et reprend vie.

Ultimement, l’idée est de communiquer le message porteur de l’installation : chacun peut avoir un impact pour rendre la ville meilleure, mais l’échelle et les bienfaits de ces changements seront amplifiés si nous passons par la communauté.

D’un point de vue plus personnel, ce projet est aussi une manière de trouver un sens à ma pratique. Au fur et à mesure de mon parcours à l’UQAM, je me suis souvent demandé quelle était ma place en tant que designer graphique dans un monde toujours plus déconnecté des différents enjeux sociaux et humanitaires qui nous entourent. Un monde qui, au final, est des moins en moins humain. Je pense que ce projet est un point de départ, ou du moins une fondation, dans ma pratique et dans mon désir de partager au monde les différentes idées qui, je pense, pourraient rendre notre vie en ville plus agréable, plus saine, et l’environnement urbain qui nous entoure plus inclusif.

UQAM

Pavillon Judith Jasmin